Qu'est-ce qu'un tambour Shiatsu dans une machine à laver ?
Il semble qu'à chaque nouveau modèle, les parois intérieures des tambours de lave-linge arborent des « motifs » de plus en plus complexes. En y regardant de plus près, on peut distinguer diverses indentations, nervures, protubérances complexes, etc. Ces éléments contribuent grandement à éliminer les taches des textiles. Le tambour Shiatsu, présent dans certains lave-linge, bénéficie du meilleur de cette technologie. De quoi s'agit-il ?
À propos de la technologie Shiatsu
En réalité, ne vous attendez pas à des résultats spectaculaires avec ce nouveau produit. Pour percevoir la différence, il faut examiner attentivement le tambour sous un angle précis et avec un bon éclairage. Un léger scintillement apparaîtra alors sur la surface intérieure. Il s'agit d'un revêtement spécial qui rend l'intérieur du tambour totalement inerte au contact de tout type de tissu.
Pourquoi est-ce nécessaire ? Dans les tambours classiques, les tissus synthétiques s’électrisent au contact d’une surface métallique et adhèrent aux parois du tambour. Il en résulte un frottement intense pendant l’essorage, ce qui les endommage et réduit considérablement leur durée de vie.
Conception du réservoir et du tambour
Le tambour est un conteneur cylindrique en acier inoxydable comportant plusieurs ouvertures. Une paroi du tambour est manquante et sert de trappe pour le chargement du linge. De l'autre côté se trouve un arbre fileté reliant le conteneur au moteur.
À l'intérieur du tambour se trouvent des nervures en plastique, généralement creuses à l'intérieur. Sur certains modèles, les redans sont perforés pour un meilleur effet. Leur rôle est de répartir uniformément le linge dans le tambour pendant le lavage, de le mélanger et d'éliminer la saleté, remplaçant ainsi le frottement manuel.
La cuve est une autre cavité qui entoure le tambour. Si le tambour est toujours en acier inoxydable, la cuve peut être en plastique ou en fer. L'eau et le détergent pénètrent dans le tambour en traversant la cuve.
La cuve est rarement d'une seule pièce. Le plus souvent, elle se compose de deux moitiés soudées, ce qui permet de la démonter. Le tambour et la cuve sont reliés par une poulie. La cuve est maintenue à l'intérieur de la machine à laver par des ressorts de retenue situés au fond du carter.
Comment fabrique-t-on un tambour ?
Le tambour de la machine à laver est entièrement fabriqué en acier inoxydable. Ce choix s'explique par l'exceptionnelle durabilité de ce matériau, sa résistance à la corrosion et sa capacité à supporter des conditions d'utilisation extrêmes.
Les perforations à l'intérieur du tambour sont conçues pour faciliter l'écoulement de l'eau et de la lessive depuis le tambour vers la cavité, puis l'évacuation du liquide usagé. Cependant, cette perforation, terme technique désignant la surface du tambour, a des conséquences néfastes. Lors du lavage, les fibres textiles sont endommagées par les joints entre les perforations, et lors de l'essorage à grande vitesse, la force centrifuge les aspire vers l'intérieur, ce qui abîme également les vêtements.
Au fil du temps, les fabricants de machines à laver se sont de plus en plus intéressés à l'amélioration de la surface du tambour afin de réduire l'usure du linge pendant le lavage et l'essorage. Ceci n'est possible que si le contact entre le linge et le tambour est minimisé.
La plupart des tambours des machines à laver les plus courantes peuvent être classés en plusieurs types.
Tambours perforés. Ce sont les mêmes tambours, avec de nombreux trous, qui nettoient efficacement le linge, mais au prix de dommages qui, à terme, raccourcissent sa durée de vie.
Tambours à égouttement. Les tambours dotés de perforations en forme de goutte ont été inventés par Bosch, fabricant de machines à laver. Ces gouttelettes, bien que légèrement inclinées, pénètrent sensiblement dans le tambour. Ainsi, lorsque le tambour tourne dans le sens horaire, le linge entre en contact avec la face inclinée des gouttelettes et est moins abîmé. En revanche, lorsque le tambour tourne dans le sens antihoraire, le linge risque de se coincer sur les bords tranchants.
Tambours perforés. Ce type de perforation est plus doux. Les trous du tambour ont la forme d'hémisphères, évoquant une dispersion de perles de tailles variées. Ainsi, le linge est moins en contact avec les perforations et s'abîme moins.
Tambours alvéolés. Ce nom n'a rien à voir avec les téléphones portables. En réalité, il est lié au mot « nid d'abeilles », car l'intérieur du tambour est conçu en forme d'hexagones convexes. Ces protubérances protègent le linge du contact avec la partie perforée du tambour. Les trous eux-mêmes sont très petits, ce qui, combiné à la forme alvéolée, minimise les dommages causés au linge et empêche les corps étrangers de pénétrer dans le tambour.
La conclusion est simple : plus la texture de la surface du tambour est convexe et complexe, plus le lavage est doux. Une surface lisse n’est pas propice au nettoyage, tandis qu’une texture anguleuse ou rugueuse abîme les textiles.
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